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Nous.......

9 juin 2014

Jean-Pierre Ferland.....

Jean-Pierre Ferland - Je reviens chez nous

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28 avril 2013

L'assistance sociale......

        Donc, Madame Courtet est venue car le service sociale de l'edf avait reçu une lettre anomyme pour signaler que des enfants couchaient sur la paille, a même le sol. Comme l'assistante sociale est venue a l'improviste et qu'elle a demandait a visiter les chambres, maman lui a tout montrer. Madame Courtet était assez impressionnée de la débrouardise de notre mère, elle lui a dit que sa maison étaient mieux rangée que la sienne, qu'a l'avenir, elle viendrait une fois par mois, que maman pouvait lui demander tout ce dont elle avait besoin car elle a vue de ses propres yeux, comment nous vivions. Ce jour là, maman nous as dit que le "bon Dieu" était avec elle.

Aux fils des années, Madame Courtet a aidait notre mére pas tous les moyens mis a sa disposition, que ce soit pécunier ou morale. Il faut reconnaître que nos parents, sortis de chez eux ne savaient pas trop se débrouiller et madame Courtet était là, finalement,pour les aider à murir, a peser le pour et le contre dans chaque décision grave de la vie.

18 avril 2013

Annie et Mireille qui racontent........

           Bien sur que je me rappelle la première visite de Madame Courtet.

La semaine d'avant nous avions aidées maman a refaire nos paillasses car nous pissions tous au lit. Maman faisait comme en Pologne, elle cousait deux draps pour faire une housse, les enfants les remplissaient de paille bien tassée. Puis nous l'aidions a faire les lits avec draps et couvertures et un dessus de lit en coton. Elle teignait des demi-draps en bleu pour les garçons, en rose pour les filles, elle les attachait aux pieds  et aux têtes de lit avec un élastique a culotte puis elle mettait deux rubans du même coloris. Nous a la croix rouge (louvoir) cherchaient tout le linge dont maman avait besoin, elle était connu pour sa propreté. Elle lavait les planchers a l'eau de javel, elle ne cirait pas car la "pisse" au lit tombait sur le plancher, il fallait le laver souvent.Nous étions six dans la grande chambre au 2 étage, trois grands lits, Monique et Annie, Jacques et jean-Claude et Claudette et Mireille. Il y avait une petite armoire sans porte, maman avait un rideau et les piles de linge étaient bien rangées et bien blancs. A côté, dans la petite chambre, il y avait un grand lit et un lit plus petit pour Serge, Joëlle et Martine. Maman et papa couchaient dans la grande pièce du premier étage qui servait aussi de cuisine.

Il y avait le fourneau, bois et charbon; Que de fois maman a arrachée le tuyau quand il devenait rouge, nous lui passions des serviettes mouillées pour boucher le trou de la cheminée car ça ronflait et ont attendaient que les pompiers viennent ou les copains du père viennent ramoner. Ce fourneau avait une fontaine d'eau chaude et maman mettait les briques dans le four qui nous servaient de bouillottes, qu'elle enroulait dans un journal, ça  nous chauffez bien les pieds.

Des fois ont assistaient à la fonte des "olives", notre père allait à la pêche avec les copains, et lui fallait ces fameuses "olives". Ont étaient tous assis autour de la table, les enfants, 2/3, les copains et notre père, c'était bien. Des fois, notre père enfournées des pommes de terre couvertent d'un papier aluminum et mangeaient ça, avec du sel.

Une fois, je devais avoir 4 ans, j'ai un flegmon , juste sous le menton, ma mère a fait venir le docteur Bénassy, je me suis retrouvée coucher sur la table, un mouchoir sur mon visage,( le docteur avait surement mis de l'éther), je suppose qu'il a soignait ce flegmon. J'ai toujours garder la trace ou le docteur Bénassy a ouvert.

 

 

16 avril 2013

Nous.....

      Nous à l'école à côté de la mairie et nous guêtions l'arrivée de ma cousine Thérèse, mais elle devait se cacher parce-que c'était rare quand ont la trouvée. Ont passaient nos vacances, chez Thérèse, Jean-Paul avec ma tante et mon oncle. Les deux jumelles,  pissaient au lit, je revois ma tante sortir les draps et les couvertures pour que ça sèche, dehors.....!     C'était en 1955, Mendés-France avait décidé de nous faire boire du lait à l'école, dans toutes les écoles, c'était bon mais malheusement ont avez droit qu'à un verre.....!

Nous allions laver le linge au lavoir et le mettre dans une lessiveuse avec du savon de Marseille et ça boue, cela jusqu'a 1 heure, quand ont le sortait de la lessiveuse, c'était blanc.....Ma mère était maniaque, le linge devait sortir blanc mais pas gris. Nous l'aidions beaucoup et Claudette a manquée souvent l'école, elle aimait mieux aider notre mère.

 

Lavoir

14 avril 2013

Notre père.....

      Notre père travaillait chez Ducellier jusqu'à 1944, c'est là qu'on appellait "graton" parce que il amenait toujours des gratons de chez lui. Ils étaient pauvres, notre père avait 2 soeurs et 2 frères. Sa mère qui s'appelait Fournier était gentille. Quand j'avais 2/3 ans, une grand-mère me prenant sur ses genoux, elle portait des petites lunettes rondes, c'est tout. J'ai beau chercher dans ma mémoire d'autres souvenirs à propos de ma grand-mère paternelle.......?

Revenons à notre père. Il est entré chez edf-gdf pour travailler, ses collègues et lui allaient poser des conduites de gaz dans Issoire, la nuit, il a moins de circulation. Les enfants ainés, nous les jumelles, on lui apportait le casse-croûte et du vin. Je crois bien que c'est là qu'il commençait a boire et ses collègues aussi. C'était en 1953/54. Gaz de France se tenait à gauche du cimetière puis le long de la voie ferrée. Dans cette maison, ma soeur jumelle et moi, on y allait jouer avec une copine qui habitait la maison. Je peux dire maintement, c'est la seule copine que n'avions eu étant petite.

Heurement que notre père est entré à edf-gdf, ont gagnait une assistance sociale comme il en excite plus, elle prit sur son aile et elle nous a plus lâchée, mais je vous racontais dans le prochain épidoque. 

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11 avril 2013

Annie et Jacques......Monique et Jean-Claude, tant de souvenirs, c'est fou....!

Les hivers ont faisaient des des glissades sur la neige pour que "la mère Coupelon se casse la gueule",aujourd'hui quand ça glisse, je pense à elle. Ont mettait de la "merde de chien" sur les poignées de porte. Ont piquait des bonbons, des fruits sur les étalages, des bétises de gamins livrés a eux mêmes. Pour maman, a eu une période ou elle baisser les bras, c'était à la naissance de Françoise, elle n'avait plus le réconfort du papa et de son copain, le manque d'argent, le père qui rentrait de plus en plus tard, ivre bien souvent, dépassé par tous ces gamins, ils nous a fallu l'aider et ça nous a un peu responsabisés. Ont a aidait comme pouvés, nous étions que des gosses.

Je me rappelle une image qui m'est restée, celle de Roger ramenant une cagette de fruits et de légumes de chez Maric, Roger allait l'aidé ce marchand qui tener un étal place de la république et comme salaire il lui donnait une cagette pleine. Je revois ce petit bonhomme portant sa cagette pleine,lui arrivant sous notre nez, il était fier de lui, mes parents aussi et nous........

Nous vendions des bouquets de narcisses, de lilas, des champignons quand c'était la saison.( nous savions ou il fallait chercher), bien sur les gens nous donnais pas grand chose mais nous étions contents de ramener quelques pièces à la maison, nous avions 10/12 ans à l'époque.

Puis, les amis ou copains de papa, oncle Thomas ont fait la cuisine au rez-de-chaussée en une semaine. Maman attendait des jumeaux, Aline et Michel. La famille était trop nombreuse, alors, les jumeaux seraient placées en famille d'accueil. Maman a repris " du poil de la bête" comme on dit et Denise est arrivée.......C'était la dernière, maman a mis "les outils au grenier".........!

Elle m'a toujours dit que les années 60 ont été les plus belles de sa vie, malgrés les deuils car les ainés se débrouillés, il y avait un peu plus d'argent qui rentrait, nous l'aidions dans les choses courantes de la vie.

A cette époque les familles nombreuses étaient mal vues, ça nous donnais plus de hargne  contre tous ces gens, "tous ces bigots", tous était bon pour les emmerdés, nous étions des mômes en révoltes contre les préjugés et c'était si facile pour tous ses bourgeois imbus d'eux même, heureusement ça a changé, les mentalités ont évoluées.Les 6 ainés ont beaucoup de bons souvenirs de leurs enfances, nous étions assez libres, Annie et Jacques surtout, en ont bien profités. Mais elle nous a forgé le caractère, ça nous aidée dans la vie.

Je ne peux t'en plus, "c'est Annie qui parle" car j'étais plus proche de Jacques même à l'adolesence, nous avions la même bande de copains, tandis que Mireille(moi) et Claudette évoluées dans d'autres sphères.C'est vrai qu'avec du recul, je m'aperçois que nous avons évoluais en duo. Mireille et Claudette, Annie et Jacques, Monique et Jean-Claude; Il faut croire que l'un apporté a l'autre ce qui lui manquait comme dans un couple.......a part pour les jumelles, nous nous comprenions, a peine parler. Nous  avons eu la même enfance, mais chacun de nous, a pas le même regard, ni les mêmes souvenirs.

7 avril 2013

La fraterie......

img241Ma mère attendait le 7 ème enfant enfant, jusqu'à 17 enfants dont 2 fois 2 jumeaux, encore...

On allait à "louvoir", ça s'appeler comme çà a l'époque,( c'est le secours catholique maintenant ) chercher de la lainette et quelques vêtements. Les femmes étaient très gentilles avec nous, on repartaient les bras charger. Ma soeur jumelle et moi, bien entendu, on étaient les plus grandes, on avaient 7/8 ans.

 Nous tous,on a confrontais  la mort et nos parent aussi bien entendu. Vers l'âge de 7 ans et 8 ans, on a perdu une soeur a l'âge de 18 mois du "croup", une autre soeur, 2 ans, d'une malformation du coeur, un frère à 1 mois qui esr parti de la maladie "du nourrisson". laissant un "jumeau" tout seul......nous avions, les deux ainées,11ans. Je me rappelle, c'est un cheval qui avait un corbillard derrière lui et on suivait jusqu'à l'église puis au cimetiére.

Pendant les vacances, ma mère ne savait pas quoi faire de nous, nous enfermaient au 2 ème étage, nous étions 5 enfants ou 6, il avait un garde au 1 étage, c'était le chouchou du moment. Nous, on s'amusaient à gratter les murs ( c'étaient du plâtre), en a eu des gratiffis sur les murs......! et puis par la fenêtre, on avaient le plaisir de lancer des chaussures.............................etc, tout ce qu'on pouvaient envoyer sur les toits des voisins. Mes parents avaient la hantise, dans la rue, qu'ont fassent des bétises et qu'ont fassent humilées par les gens. Les gens aimaient pas les familles nombreuses, à l'époque, on ne comprend, nous.....Et puis maman était enceinte tout les ans et elle dormait beaucoup, que de fois nous l'avons réveillés en revenant de l'école...Avec les épingle à linge ont écrivait sur les murs de nos chambres, ont jouait a l'école et de la maitresse. Une fois, papa a eu une bonne idée de nous mettre une grande caisse en bois avec une grille dessus et des tourterelles dedans, pauvres bêtes, nous les avons arrosaient d'encre, elles étaient belles en bleu.....puis quand ont a eus marre d'entendre leurs roucoulement, ont les a laissaient s'envolées, qu'elle raclée nous avons eus droit, surtout notre frère Jacques.......Que de journées passées derrière la porte du 2 ème étage pour qu'elle s'ouvre, on  essayait bien de faire glisser le gros verrou qui fermer la porte, mais sans succés. Quand elle ouvrait, c'était le soir, ma mère nous donnais un morceau de pain avec du sucre et au lit. ( ça, c'était en fin de mois).

Alors forcément ont s'occupait avec les moyens du bord.  Annie etJacques, ils étaient souvent dehors, seul Monique et Jean-Claude restaient plus a la maison, quand a Mireille et Claudette ont étaient plus raisonnables ou simplement trouillardes.........qui sait..! Ils nous arrivait de faire le ménage (Claudette), et de repassait (Mireille), c'était selon

Quand la tv  est arrivée, nous passions beaucoup de temps devant la vitrine de chez Pathé-Marconi et les mauvaises langues ont signalaient aux services sociaux que des enfants trainaient le soir. C'est pour ça Claudette,Mireille,Annie et Jacques nous nous retrouvraient en pension à Bure.

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5 avril 2013

Mes parents se sont mariés au mois d'avril 1944.........

 

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img198Ma mère avait 17 ans et mon père 24 ans. Mes grands-parents maternelles étaient là et ma grand-mère parternelle aussi. Que de privations ils ont subit mais toute la France subissait sauf quelques priviléges. Ma mère était bien nourrie, elle allait dans les fermes environnantes à la Combelle mais mon père habitait la ville d'Issoire, "il crevait de faim", d'ailleurs on le voit sur la photo...!

 Mes parents partaient aux faubourgs cherchaient des pommes de terre, en revenant ils tombent sur les Allemants qui leurs dit "quel vous transportez là", mes parents répondent "des pommes de terre"..... c'était dans les sacottes, avec le fusil, ils impectent les pommes de terre, ils ne trouvent rien et ils s'en vont.  Mes parents ont eu la trouille de leur vie, au fond des pommes de terre, il y avait des bombes.................... Ma mère                                                                                                                                                                                            .Ma.mère a accouchait de 2 jumelles, Claudette et Mireille en 1945. Elle a eu Claudette d'abord, elle toute rachiquite, on aurait dit une crevette, alors ma tante l'a mis le côté pensant quelle allait mourir, et moi je suis arrivée, un beau bébé; moi je lui avait tout pris.Elle a vécu,ma mère a tout fait pour elle y arrive. Elle nous allaitée, chacune avait un sein. Elle s'est retrouvée enceinte une autre fois,l'année d'après, 1946, elle a accouchée de 2 jumeaux......!

 

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4 avril 2013

La vie de mes tantes et oncles.........mes grands-parents..!

       Les ont passées pontuées des scènes de ménage et des beureries du père, les enfants ont vite appris a fuir le domicile  emmenant les plus petits enroulées dans les courvertures, se cachant dans les champs attendant que le père s'endorme car face a lui, il avait une femme de caractère et il avait le vin mauvais.

En 1947, la France n'ayant plus besoin d'eux les a renvoyés chez eux dans des wagons a bestiaux. Maman garde encore en souvenir le mouchoir blanc que sa grand-mère agitait par la porte du wagon sachant toutes les deux que c'était un adieu.

Leur arrivés en Pologne a été un choc, plus de liberté, le gouvernement les a infantilisés, ils étaient logés dans une maison a 3 étages, chaque étage une famille différente, que ce soit, le travail, la santé, les enfants, tout était pris en charge. Ils ont connus de nouveau la pauvreté même en travaillant dur. Que de colis notre mère leur a envoyés malgré ses maigres revenus car seule. Stanis et Yréna sont restées en France, elles étaient mariée toutes les deux.

Maman avait 20 ans au départ de sa famille pour la Pologne, quelle traumatisme, elle a enfoui au plus profond de son être, mais il a résurgit les dernier mois de sa vie. Ou certaines nuits elle appellait sa mère. Les blessures de l'âme et du coeur sont invisibles aux yeux des humains, pourtant ce sont ceux-là qui font le plus mal.

Nos grands-parents ont eu une vie de mineurs craignant surtout un coup de grisou. 

Une vie simple comme beaucoup des notres, l'époque était dans le travail, l'éducation des enfants, le respect des ainés, le religion....je pense avec du recul qu'ils ont eu une vie de famille centrée sur les enfants et le travail, avec ses hauts et ses bas, ses joies et ses peines comme tout le monde a leur époque.

De la fatrie Magier seule Stéphania 84 ans qui vit à Issoire 63 et Stéphen 82 ans qui vit en Pologne.

Ce sont notre tante et mon oncle.

 

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31 mars 2013

Notre grand-mère......

:                                   Il n'y avait pas d'assiette, une cuvette émaillée au centre de la table et chacun se servait.

Les enfants ne manquaient de rien, mais a quel prix.....

La regilion était primordial, les Polonais sont très pieux.

Le samedi soir, c'était la cérémonie du bain, le baquet :

220px-Seilleplein d'eau savonneuse au centre de la cuisine, les plus petits en premier, chacun y avait droit et le dimanche toute la famille allait à la messe, habillée et chaussures cirées car tout le voisinage était là. C'était leur fièrté, la famille.

Les fille ont l'entretien du linge....etc, notre grand-mère était maniaque sur tout.

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